Communication écrite : L’adjectif : à sa place !
#5
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Au programme
Communication écrite : L’adjectif : à sa place !
La question de la semaine : Comment donner de la vie au discours ?
Le bonus : La recette de la poutine
Communication écrite : L’adjectif : à sa place !
Dans la recette de la poutine, on verse d’abord les frites dans l’assiette, ensuite, on ajoute le fromage et enfin, on nappe de sauce. Imagine si c’était l’inverse. Ça serait beaucoup plus difficile de se régaler !
Bon, et pour ceux qui n’aiment pas la poutine (oui, je vous vois, les amis belges 👋), ça marche avec d’autres plats. Par exemple, les lasagnes, les sushis, les mille-feuilles, etc.
C’est pareil pour la place de l’adjectif dans une phrase. En français, on peut généralement le mettre avant ou après un nom. Mais si on veut rendre le texte plus accessible, il vaut mieux, quand c’est possible, mettre l’adjectif après le nom. Pourquoi ?
🍔 Un exemple :
Maman porte de hauts talons.
Dans cette phrase, quelqu’un qui ne lit pas de façon fluide va d’abord arriver sur le mot « haut » avant de comprendre de quoi il s’agit.
L’utilisation du verbe « porter » peut ajouter à la confusion. Bah oui, elle porte quoi ? Ah non, finalement, c’est aux pieds.
Pour privilégier la simplicité, on pourrait très bien écrire :
Maman a mis des talons hauts.
💡 Mon conseil : Quand tu écris pour être compris par un public large, prends le temps de réfléchir à la place des adjectifs. Dans la plupart des cas, ils peuvent être facilement placés après le nom.
🚨Attention : Changer la place de l’adjectif peut également changer le sens de l’expression. Par exemple, « de simples visiteurs » et « des visiteurs simples », ce n’est pas la même chose. Il faut donc bien prendre le temps de vérifier que le sens qu’on veut faire passer est le même.
Le Bonus : La recette de la poutine
La surprise de la semaine nous vient du Québec ! C’est la célèbre Diane Massé, (qui d’habitude ne peut pas, parce qu’elle recrute), qui nous offre la recette légendaire de la poutine. Vous verrez que c’est au gramme près que tout se joue !
Les ingrédients :
6 grosses pommes de terre Russet
675 g de fromage en grains*
1/2 recette de sauce brune
Huile de canola
Sel
Pour 1/2 recette de sauce brune chaude, les ingrédients sont :
30 ml de fécule de maïs
30 ml d’eau
86 g de beurre non salé
2 gousses d’ail, hachées finement
2 boîtes de 284 ml de bouillon de bœuf concentré
1 boîte de 284 ml de bouillon de poulet concentré
Et maintenant, la recette pour la sauce brune chaude :
Délaye la fécule dans l’eau dans un petit bol et mets de côté
Fais fondre le beurre dans une casserole, ajoute la farine et poursuis la cuisson en remuant jusqu’à l’obtention d’une teinte bien dorée
Ajoute l’ail et poursuis la cuisson 30 secondes
Ajoute le bouillon
Porte à ébullition en remuant à l’aide d’un fouet
Incorpore la fécule et laisse mijoter jusqu’à ce que la sauce épaississe
La recette de la poutine :
Pèle les pommes de terre
Coupe les en bâtonnets d’environ 1/2 cm d’épaisseur
Préchauffe l’huile de la friteuse à 170 °C
Place les dans le panier de la friteuse
Plonge le panier dans l’huile chaude et fait cuire environ 2 à 4 minutes
Retire les frites de la friteuse et égoutte les sur du papier absorbant
Ajoute du sel
Répartis les frites dans 4 assiettes, arrose-les de fromage et nappe de sauce
*Le fromage en grains est un fromage cheddar caillé frais non pressé originaire du Québec. On peut le remplacer par du cheddar découpé en cubes, la mozzarella pour le côté élastique ou une bonne tome fraîche émiettée.
Ce que tu dois savoir : pour déguster une vraie poutine, c’est toujours mieux de venir à Montréal. Elle te permettra de mieux apprécier les grands froids en hiver.
Merci Diane !
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